Billet du jour

C’était ce samedi 22 février à la colonie espagnole que les Biterrois ont pu prendre connaissance de la composition de la liste « A gauche Béziers, solidaire, citoyenne, écologique » conduite par Nicolas Cossange. Un public nombreux, la salle était pleine, avait répondu à l’invitation qui avait été lancée.
Elaborée à partir des trois partis politiques qui constituent la gauche traditionnelle cette liste s’est élargie à un contingent de candidats citoyens qui ont choisi de rallier « A gauche Béziers » afin de changer les choses dans cette ville championne de la misère et du mal vivre, que ce soit par les effets de la politique nationale antisociale ou par une gestion locale qui la relaie et qui l’amplifie. La liste a donc été présentée sur la scène avant qu’elle ne soit détaillée à l’écran.
Une introduction de la soirée a été faite par Dolorés Roqué, fille de Républicain espagnol, « Biterroise de cœur et de culture », cependant que Marie Laloma, la benjamine de la liste, était aux commandes de l’ordinateur permettant de donner les noms des ceux qui figurent sur la liste.
Se sont succédé au micro plusieurs de ceux-ci, Christophe Coquement, Florence Brutus, Thierry Hund, Jean-Luc Pi, Linda Mendy… qui ont précisé les raisons de leur engagement. Il revenait à Nicolas Cossange de clore ces interventions. Il a fait part de la situation, rien n’est joué, ni en ce qui concerne le premier tour et pas davantage le second.
Il a mis l’accent sur la tradition de tolérance qui caractérisait Béziers avant que l’on ne subisse de la part de Ménard la stigmatisation d’une partie de nos concitoyens. Et c’est vrai que notre ville peut s’honorer d’avoir dès 1209 lors de la Croisade des Albigeois d’avoir refusé de livrer sa minorité cathare. Plus tard en 1851 on peut citer Casimir Péret, opposant au Coup d’Etat de Napoléon III et mort en déportation et plus près de nous Jean Moulin la figure emblématique de Béziers.
Il a par ailleurs rappelé divers aspects du programme municipal de « A gauche Béziers » mettant en évidence les potentialités que la ville offre de par sa position géographique et de ses possibilités dans les domaines industriel, touristique, culturel (avec sa dimension occitane)… Il n’a pas oublié les perspectives à offrir à la jeunesse avec les problèmes d’éducation. Ont été également pris en compte les questions de logement, de transports, en lien avec l’agglo, de sécurité…
Bref on a eu déjà un canevas assez complet de ce qu’il faudra faire à Béziers pour sortir du marasme économique et social dans lequel nous sommes englués. Il a proposé aux Biterrois de s’investir dans la poursuite de la construction d’un programme électoral déjà bien avancé et les a invités au meeting de campagne programmé pour le 9 mars au Palais des Congrès et à participer au débat organisé entre les six listes par Midi Libre et France Bleue le lundi 24 février à Zinga zanga. Oui, il y a un espoir de ce côté, à nous de le faire vivre et de le développer !

Jacques Cros