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organiser une resistence, une lutte contre ce qui peut paraitre inexorable est deja quelque chose d
Par revesolution, le 15.09.2019
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Par Anonyme, le 27.05.2019
je voudrais bien ecrire mais il n'apparait que ce petit cadre alors tant pis je vais l'utiliser.
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Par Anonyme, le 24.01.2019
le mouvement des gilets jaunes à pris sa source dans le mécontentemen t d'une grande partie de la population;
Par Anonyme, le 23.01.2019
oui, une enquete s,impose.... http://revesol ution.centerbl og.net
Par revesolution, le 25.11.2018
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Date de création : 03.03.2015
Dernière mise à jour :
16.10.2025
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Dans le Finistère, la fronde qui menace la FNSEA
20 février 2016 | Par Karl Laske in médiapart
Des éleveurs finistériens multiplient les actions, en marge des organisations syndicales. Ils ont visé la chambre d’agriculture de Quimper et une coopérative. Les premiers frappés par la crise, les jeunes sont les plus actifs dans ce mouvement. « Plus personne ne dirige personne », commente un syndicaliste.
· Finistère, de notre envoyé spécial. - Et soudain, les éleveurs des environs de Quimper ont changé de cible. Dans la nuit du 11 février, ils ont fait converger leurs tracteurs et leurs remorques chargées de fumier vers la chambre d’agriculture. Le bâtiment de l’institution tenue par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) a été attaqué à coups de pelleteuse. Le hall d’entrée a été défoncé, les rambardes d’accès arrachées, et le tout a été recouvert de fumier. « Plus personne ne dirige personne, commente un syndicaliste. Il y a des mouvements spontanés partout. Les gens se sentent trahis par leurs propres responsables. » Certains ont déchiré et brûlé leur carte du syndicat.
Dans le Finistère, le 12 février, on recensait, outre l’attaque de la chambre, une action au domicile du député PS Richard Ferrand, non loin de Carhaix, une autre devant le domaine de Michel-Édouard Leclerc, près de Concarneau, et une troisième, au siège d’une filiale de la coopérative Even, à Ploudaniel. Cette dernière attaque, au cours de laquelle des produits laitiers importés ont été découverts, fait sauter un autre tabou : les coopératives, alliées objectives et soutiens de la FNSEA, ne sont plus à l’abri non plus.
Cinq jours après les incidents, le bâtiment de la chambre d’agriculture de Quimper est encore barbouillé de fumier. Un seau et une petite pelle à la main, une jeune employée, de bonne humeur, fait le tour des rigoles bouchées par les excréments. « La porte est tordue, là, fait-elle remarquer à une responsable, à côté du carreau cassé. » À l’extérieur, les mots d’ordre des mutins n’ont pas encore été effacés : « Voleur », « Vendu », mais aussi : « Crise » et « Afrique du Sud », et aussi, plus étrange : « C’était bien les vacances ? » Les élus FNSEA, membres du bureau de la chambre d’agriculture, sont en effet partis en novembre dernier en voyage « d’études » en Afrique du Sud. Les syndicats minoritaires l’ont appris grâce aux graffitis. « Nos élus n’ont été ni invités, ni informés », commente Jean-Michel Favennec, de la Coordination rurale (CR).
« Toutes les structures font des voyages d’études, justifie Thierry Merret, président de la FDSEA finistérienne. L’Afrique du Sud est un grand producteur agricole, de fruits et légumes et de lait aussi : on est dans les marchés mondiaux et il faut aller voir là-bas. »La « période » n’était peut-être pas la meilleure, concède-t-il. Depuis un an, les marchés mondiaux en question ont en effet fait plonger le prix du lait – une baisse de 50 à 60 euros la tonne. La gagne promise par les libéraux moyennant la fin des quotas laitiers – en avril dernier – laisse un goût amer aux éleveurs. Leur revenu est en chute libre – inférieur à 10 000 euros annuels pour un quart d’entre eux en 2015. Les trésoreries sont à sec.
« La détresse est telle que les gens ne savent plus à quel saint se vouer, poursuit Thierry Merret. Ils mettent tous les responsables, syndicaux, coopératifs, dans le même sac. Il y en a beaucoup qui ne sont syndiqués nulle part, qui ne se réclament de rien. »Cinq agriculteurs ont été interpellés et placés en garde à vue vendredi. L’un d’entre eux est mis en cause pour avoir failli écraser un gendarme, ce qu’il conteste. « J'ai reçu deux casseurs lundi, et je leur ai dit que je ne déposerai pas plainte contre eux parce que ce sont des agriculteurs, comme moi, explique André Sergent, le président de la chambre. Mais le préfet porte plainte et le gendarme aussi. La majorité était plutôt FDSEA, et aujourd'hui, ils ne se retrouvent plus dans les syndicats officiels. Je leur ai dit qu'ils ne se rendaient pas compte qu'en plus des portes, il y a eu des vitres de pétées, et derrière, il y a des gens qui travaillent. Les salariés m'ont interpellé, ils m'ont dit : “Ils sont partis fous ou quoi ?” »
Ancien animateur du mouvement des Bonnets rouges contre l’Écotaxe, le patron de la FDSEA assure qu’il continue pour l’essentiel « d’encadrer » ses troupes. « Chez Michel-Édouard Leclerc, ça a été très encadré et ils n’ont rien bloqué. L’opération au domicile du député, par contre, je ne cautionne pas. » L’élu socialiste, qualifié de « vendu » lui aussi, a d’ailleurs déposé plainte. La méthode « d’encadrement » par Merret s’est éventée. « C’était en quatre fois, raconte un syndicaliste. La première action était tranquille, la deuxième, plus forte, et la troisième encore plus forte, où ça cassait dur, et la quatrième, on revenait à une opération tranquille, pour discuter. Au moins, il contrôlait ses adhérents. » Ce n’est vraiment plus le cas. Il a dû quitter certains rassemblements sous les sifflets, et il aurait par ailleurs reçu des menaces sur son exploitation. L’an dernier, Merret a aussi vu la moitié des administrateurs de la fédération départementale lui tourner le dos et démissionner, sans pour autant rejoindre d’autres organisations.
L’odeur de fumier qui flotte encore dans la chambre d’agriculture n’épargne pas les bureaux de la Confédération paysanne, situés à l’arrière du bâtiment. « Pour moi, les manifestants ne se sont pas trompés de cible, tranche Vincent Pennober, responsable de la Conf’ finistérienne. Parce que ce sont ces responsables régionaux et nationaux qui nous ont amenés dans cette impasse : sur les marchés mondiaux. Ils font partie des fossoyeurs de l’agriculture, ces gens-là. On n’aurait pas fait comme ça – on peut bloquer les routes sans mettre de la merde sur les routes – mais la cible, elle est bonne ! »La Conf’ et la CR s’apprêtent à demander les comptes du voyage en Afrique du Sud. Mais le président de la chambre assume ces frais et annonce même qu'il est « sollicité pour partir en Chine ». « Il y a un programme qui est sur des rails », prévient-il.
Sur une carte du Finistère, Vincent Pennober montre les villages entrés dans la fronde au nord de Quimper. « On a fait croire aux jeunes qu’il fallait investir, poursuit Pennober. Les coop’ leur ont donné du lait [attribué du lait à produire – ndlr] sans regarder. Il y a des jeunes qui ont doublé leur production. Sodiaal[numéro un coopératif français – ndlr] l’a fait à tort et à travers. »Sodiaal, grand collecteur de lait dans la région, est montré du doigt pour son association avec le groupe chinois Synutra dans son projet de construction d’une tour de séchage de lait d’une capacité de 120 000 tonnes, à Carhaix – avec l’appui du maire de la ville et ancien Bonnet rouge lui aussi, Christian Troadec. Un investissement de 160 millions d’euros, qui a conduit la coopérative à proposer des « volumes supplémentaires » à tous ses coopérateurs de la zone, dont un certain nombre se sont endettés pour produire plus. « Les prix étaient peut-être corrects quand ils ont investi, mais plus maintenant, commente un conseiller agricole. Aujourd’hui, il est possible qu’il y ait des gens qui continuent à en vivre, mais ils sont très rares. Très peu sont ceux qui gagnent de l’argent. »
Les actions sont quotidiennes. Le centre Leclerc de Quimperlé a été bloqué sans discontinuer durant une semaine. Les Jeunes Agriculteurs (JA, affiliés à la FNSEA) organisent des contrôles d’origine des produits en grande surface pour sensibiliser les distributeurs et les consommateurs sur l’exigence de traçabilité. La traçabilité, c’est aussi offrir cette possibilité de consommer prioritairement des produits français sans trop heurter les principes de libre concurrence en Europe. Mercredi, une dizaine de jeunes font converger leurs voitures sur la zone industrielle de Kerdroniou. Premier grossiste visité : Sodial Legall, un fournisseur en restauration collective. Les consignes sont de laisser entrer.
Les jeunes se dispersent timidement dans les hangars frigorifiques, fouinant dans les cartons et lisant les étiquettes, silencieux. Pâtés de foie, rouleaux de gésiers sous vide passent entre les mains. « Le lieu de transformation est le plus souvent indiqué, mais pas l’origine, détaille l’un des JA, Stéphane Cornec. On n’est pas dupes : quand c’est produit en France, ils le marquent sur les étiquettes. » Parfois, les industriels se laissent une marge d’opacité, comme ces Rillettes du Mans, dont la viande vient « de France ou d’Espagne ». Les militants se font ouvrir le congélateur, un vaste hangar à moins 25 °C. Impossible d’y rester très longtemps. « Aaah, c’est pire que des lacrymogènes », s’exclame un jeune. Quelques palettes attirent l’attention. « Y a du lapin argentin ! » Du veau hollandais, de la langue de bœuf espagnole. Chacun circule rapidement et ressort. « Ça fait plus d’un an que nous travaillons sur la campagne “Lait de nulle part, viande de nulle part“, mais ça n’avance pas ! poursuit Stéphane Cornec. L’an dernier, un projet de décret est sorti. Le ministère a dit qu’il le retravaillait pour le rendre “eurocompatible”, mais depuis, plus de nouvelles. On n’est plus très calmes quand on va dans les supermarchés… »
La découverte de produits étrangers lors du « contrôle » de Sovefrais, filiale de la coopérative Even, à Ploudaniel, a provoqué la colère des éleveurs. « Chez Sovefrais, c’était loin d’êtreclean : plus de la moitié des produits laitiers n’étaient pas français. Il y avait du lait belge, allemand. Il y a eu de la casse dans les dépôts, et des produits détruits aussi… » Si l’industriel est libre d’importer, la coopérative a, en principe, d’autres devoirs. La trahison est donc partout. Et le mot « vendu », l’injure la plus partagée.
« On est abandonnés », constate Florent, un jeune éleveur, après le contrôle. Son installation date de 2013. Le prix du lait n’a rien alors d’inquiétant – il est à 340 euros la tonne de lait. Florent emprunte 500 000 euros pour construire un bâtiment de 2 000 m2, dans l’objectif de s’associer à son père. Il projette de « doubler » la production de l’exploitation, et de passer, avec 75 vaches au total, de 300 000 à 600 000 litres de lait par an. « La laiterie voulait que je fasse plus, commente-t-il. Aujourd’hui, je dois plus de 6 000 euros par mois à la banque. Je suis endetté à 85 %. Dès que la paye de lait tombe, la banque prend l’argent sur mon compte. Eux, ils s’en foutent, ils pompent. Ils ont le RIB[relevé d'identité bancaire – ndlr]. Je ne paye pas les fournisseurs : ils attendent les prochaines rentrées. Ils seront payés sur les céréales, quand je les aurais faites. Tout est payant, c’est impressionnant. On nous dit “on vous a donné des sous pour l’installation“, tu parles : il te reste rien ! » Le jeune éleveur se dit « dans le stress permanent ». « Tous les jours : une vache sur le carreau, un tracteur qui ne démarre pas, et c’est la crainte d’avoir des frais qu’on ne pourra pas payer. Il y a le bâtiment à payer et ça fait des conflits familiaux. Mon père me dit parfois qu’il va se jeter dans la fosse… Il n’y a rien qui va… Et on ne peut pas se permettre d’arrêter. Tu arrêtes, tu fais quoi ? »
Les jeunes autour de Florent approuvent. « Il y en a qui s’engraissent sur toi », juge l’un d’eux. Les actions et les incidents montrent un « ras-le-bol » général. « Il n’y a quasiment que les jeunes qui bougent, aujourd’hui », précise Stéphane Cornec. Parmi les issues individuelles, le passage au bio fait rêver, sans illusion : il est difficile. « Il faut le vouloir vraiment, s’y préparer sur deux ou trois ans, avoir des champs, de la pâture à côté », estime Julien. « C’est pareil pour la vente directe, tu ne peux pas vendre 100 000 litres de lait en vente directe d’un coup de baguette magique », objecte aussi Florent.
La baisse des charges annoncée par Manuel Valls est accueillie par un haussement d’épaules. « Ça concerne les exploitations qui ont des salariés, du revenu et des charges à payer », commentent les JA. Un truc pour soutenir les plus gros. Un nouveau gage au patron de la FNSEA, Xavier Beulin. Ce dernier, qui préside simultanément le groupe d’oléagineux Sofiprotéol, n’est pas épargné par les jeunes. « Nous, notre intérêt c’est que les intrants[les produits Sanders d’alimentation animale – ndlr] ne soient pas chers, lui, son intérêt c’est d’en vendre beaucoup et cher… ! »s’exclame Julien. Ces derniers mois, le ministère a refusé d'accorder une aide financière européenne – l’apport en trésorerie remboursable – aux éleveurs en procédure de sauvegarde, ceux qui en ont le plus besoin…
Les panneaux bâchés signalent qu’on approche de la ferme de Christian Hascoët, syndicaliste de l’Association des producteurs de lait indépendants (APLI). Depuis janvier, ce signal se répand dans les campagnes, scotchs noirs et sacs-poubelle recouvrent les panneaux indicateurs des communes. À l’entrée de la ferme, un mot d’ordre annonce la couleur : « guerre du lait : une solution = régulation ». Le syndicaliste connaît Florent et son père, installés non loin de là. « Ce jeune homme a fait ce que j’aurais fait à son âge, on ne peut rien lui reprocher, rien ! »
« Habituellement, la FNSEA mettait les gens dans la rue et sifflait la fin de la récréation, explique l’éleveur. Depuis huit jours, ils essayent de les faire rentrer à la maison. Il y a un désordre total. Il n’y a plus de référents. Il n’y a pas de leaders. Les institutions politiques ne savent pas à qui s’adresser… Avec les réseaux sociaux, les infos circulent. Des connexions se font entre des gens qui ne devaient pas se rencontrer. »Christian Hascoët se souvient que lors de la grève du lait de 2009, il n’avait pas encore de portable… « La semaine dernière, des militants des JA et des indépendants sont allés visiter Even. C’est un immense tabou qui est tombé. Il y a peu, c’était une forteresse : personne n’osait visiter cette coopérative. Ils ont trouvé des matières premières qui venaient de l’étranger ; alors qu’on croyait que cette coop’ était là pour valoriser la matière première de ses adhérents. Mais c’est un cas typique : les coop’ collectent le lait, et la valeur ajoutée se fait dans des filiales, et elle n’est pas redistribuée. C’est tout ça qui blesse les éleveurs. »
Cette crise n’est « pas conjoncturelle », estime le syndicaliste. « Les prix ne sont pas près de revenir, sans des mesures européennes. »Mais les tentatives de négociation françaises sont tuées dans l’œuf par le syndicat majoritaire, selon l’« apliste ». « Xavier Beulin a quand même exigé la dérégulation, à travers son syndicat européen, le COPA-COGECA, comment voulez-vous qu’il porte la régulation ? Ils sont en train de faire mourir leurs propres troupes aujourd’hui. »
Les chiffres de la dérégulation parlent d’eux-mêmes. « Avec la fin des quotas, l’Europe a augmenté sa production laitière de 5 à 6 milliards de litres en 2015 [sur 140 milliards produits en Europe – ndlr], poursuit Hascoët. Aujourd’hui, c’est l’Europe qui provoque l’effondrement des prix. Mais pour les industriels, tout va bien : la production a augmenté, et les prix sont passés de 365 euros la tonne en 2014, à 285 euros aujourd’hui. Au niveau économique, c’est une super affaire ! »Selon le syndicaliste, « ça crève partout » : en Belgique, le lait est tombé à 240 euros la tonne. « Les Danois ne payent que les intérêts de leurs dettes : ils sont endettés à hauteur de 20 000 euros par vache en moyenne. »
Par un effet domino, la dérégulation de la filière lait a mis la filière viande « par terre ». « On savait que ça allait mal tourner, mais ce qui nous a surpris, c’est la vitesse du changement. Produire pour un marché qui n’existe pas, ça ne pouvait que mal finir… »
Dans l’attente de mesures structurelles, les éleveurs essayent, individuellement, de changer de système. « J’ai mis les vaches en pâture, explique Christian Hascoët. Produire moins, c’est un acte de gestion, aujourd’hui. »
Plus au sud, à Quimperlé, Pierrick et Aurélie, la quarantaine, ont décidé de faire évoluer leur exploitation. « Si chacun baisse sa production de 2 ou 3 %, le problème, il est réglé, estime Pierrick. Ça fait une vache et demie… Mais les gens veulent produire, produire, ils ont été formés pour ça. »Le couple s’est engagé dans la conversion au bio et démarre le 5 mai prochain chez Biolait. Leurs visages s’illuminent lorsqu'ils en parlent. Délicate techniquement, la bascule n’est « pas insurmontable en deux ans », juge l’éleveur. « Les phytos [pesticides, engrais chimiques, etc. – ndlr], on a tout simplement arrêté. On a revu les techniques de cultures de céréales. Et on s’est formés aux huiles essentielles, pour éviter les antibiotiques. Quand les vaches sont moins poussées [à produire], elles sont en meilleure santé. » Ce choix leur promet un prix du lait autour de 450 euros la tonne. L’eldorado ! Cette sortie du système traditionnel les a un peu isolés, mais le couple suit de près les mobilisations. Le climat est lourd. « À la dernière réunion, il y avait des gens qui craquaient, raconte Aurélie. Les jeunes étaient au bord des larmes. Ça secoue. En vendant tout ce qu’ils ont, ils n’ont pas assez pour payer leurs dettes… Ils ont entre 30 et 35 ans et ils sont déjà ruinés. »
La CR l'avait annoncé depuis longtemps ce marasme Alors les Ja qu' attendez vous pour rejoindre la CR Bretagne pour faire plier le gouvernement pour obtenir une régulation Européenne!
http://Earl.de.leurope@orange.fr.centerblog.net
BERNARD
Oui la CR l'avait annoncé
Moi aussi j'ai informé la CR que le lait était payé 500€ les milles litres (source voyage Maisadour en Ukraine,toujours la preuve en main) transmis le document a madame Floch OPL de la CR aucune réaction donc oui ils sont tous des traites pourris
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