Billet du jour

Bon courage.

Notre secrétaire général, a porté au débat, une question qui impacte nos choix stratégiques, mais qui est complètement hors sujet.

En plein mouvement contre la réforme des retraites : Comme une offre généreuse au débouché politique il déclare « nous sommes prêts à gouverner ».

Sauf que les généreux sondages qui portent F.R comme la personnalité la mieux représentative de gauche, ne font pas oublier qu’une fois siphonné par la FI, nos 2 % ne nous donnent droit qu’à un strapontin comme sous-secrétaire d’état « aux statistiques » peut-être.  

Qu’on nous le serve comme l’on voudra, cette union de la gauche XXL est encore pire que l’union à la carte que voudrait nous imposer la FI.

Si c’est pour nourrir un débat de fond, sur le périmètre du rassemblement, il va falloir pédaler à toutes vitesse car nous nous écartons de plus en plus des souhaits de la base commune se fixant l’objectif de répondre à la crise du capitalisme en réaffirmant que l’issue, résiderait désormais dans « l’actualité brûlante du communisme »

Après le programme commun et la gauche plurielle cette gauche XXL viendrait aussi clore notre perte de temps à traîner la savate dans les CUAL et autre Front de Gauche, tentant de contourner l’issue réformiste de renoncement avec une recomposition d’une gauche de transformation.

Après ces épisodes, nous ramener dans l’impasse électorale de l’union au sommet n’est ni novateur, ni à la hauteur de la réponse d’un changement de société.

Dans l’actualité brûlante secouée par le puissant mouvement social il y a de nombreux aspects qui méritent d’être soulignés.

Canalisant tout le mécontentement cumulé, renforcé par le coup de force du 49/3, ce mouvement a besoin d’aller jusqu’au bout pour porter clairement les revendications qui le coagulent : répondre à une haute exigence de services publics, à l’amélioration des conditions de travail, à une qualité de vie digne de notre société moderne, redonner la parole aux citoyens, et en particulier au monde du travail, qui sans conteste dans le cadre d’une république sociale, doit porter aujourd’hui l’intérêt général.

C’est à nourrir ces objectifs que nous devrions travailler, plus que de porter l’offre, avant que ne soit formulée la demande !!!

Gérard Garcia