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organiser une resistence, une lutte contre ce qui peut paraitre inexorable est deja quelque chose d
Par revesolution, le 15.09.2019
l
Par Anonyme, le 27.05.2019
je voudrais bien ecrire mais il n'apparait que ce petit cadre alors tant pis je vais l'utiliser.
l e mouvemen
Par Anonyme, le 24.01.2019
le mouvement des gilets jaunes à pris sa source dans le mécontentemen t d'une grande partie de la population;
Par Anonyme, le 23.01.2019
oui, une enquete s,impose.... http://revesol ution.centerbl og.net
Par revesolution, le 25.11.2018
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Date de création : 03.03.2015
Dernière mise à jour :
14.10.2025
4458 articles
La manifestation du 9 janvier à Béziers ? Enorme !
On a avancé le chiffre de 10 ou 12 000… Je ne fais que rapporter, je n’ai pas les moyens de faire le décompte. J’ai l’impression que nous sommes plus nombreux que les 5 et 17 décembre qui avaient déjà vu une forte affluence.
A 10 h 30 devant la Bourse du Travail la foule est dense. Je repère une banderole de la cité mixte Ferdinand Fabre. Il s’agit du collège et lycée de Bédarieux, commune où j’ai commencé ma carrière enseignant à l’école primaire de la Plaine en septembre 1959. Je n’avais pas fini l’année scolaire, j’avais été enrôlé pour aller faire flotter le drapeau français aux confins du Sahara ainsi que je le raconte à un collègue qui tient un des montants de la banderole.
Je poursuis mes investigations et fais remarquer aux profs du lycée Marc Bloch de Sérignan que leur nouveau calicot a meilleure allure que l’ancien. Oui mais il paraît que ce dernier est historique ! Je n’en saurai pas plus.
J’ai retrouvé André, instituteur retraité qui vit à Cruzy avec lequel j’ai marché lors des précédentes manifs. Je suis salué par une ancienne élève que j’avais eue à Montagnac en 1969 ! Elle m’a reconnu, moi non ! Nous avons le même patronyme et elle est accompagnée de Josette et Aline. Je perds tout ce monde dans la marée humaine. Une marée qui ne me permet pas d’entendre les interventions qui se font en début de manifestation. Ah tiens, voilà, c’est écrit dans son dos, un prof du collège de Bessan !
Nous démarrons et allons suivre le circuit qui était celui qui était le nôtre le 17 décembre, sauf que nous le prenons dans l’autre sens et que nous allons le raccourcir un peu. Eh oui, voilà un manifestant plus très jeune qui a abandonné la banderole qu’il tenait en raison de ses genoux défaillants !
Ah, je prends en photo un groupe de gens en robe de… magistrats ? Il s’agit d’avocats qui manifestent pour le maintien de leur régime spécial ! Eh oui, eux aussi sont en conflit avec le gouvernement et son projet de réforme.
Comme toujours en pareilles circonstances je rencontre des gens que je connais et un beaucoup plus grand nombre que je ne suis pas en mesure d’identifier. Parmi les premiers on compte François et Patrick avec lesquels j’ai participé à la défense de la Poste de Cessenon. Une action qui en inspire certains, à Maraussan par exemple me signale Jean-Claude.
Nous sommes passés devant le Polygone. Line a dû nous quitter car à la résidence seniors des ¨Poètes où elle loge à présent le repas est servi à midi. Nous continuons et marquons un arrêt symbolique devant la gare. Nous remontons ensuite jusqu’à la place Garibaldi. Tiens je suis témoin d’un incident : serait-il dû à un courageux inconscient qui voudrait empêcher que l’on colle un affiche sur le mur ou sur sa devanture. C’est qu’un manifestant muni d’un seau et d’un pinceau utilise toute surface qui s’offre à lui !
Je fais le tour des initiatives originales avec ce qu’expriment les pancartes. Celle-ci, tenue par Fabienne, ne manque pas d’humour qui dit « Macron, prends ta retraite, pas la nôtre ». Et voilà un acrostiche composé avec les lettres du mot MACRON qui contient les qualificatifs qui lui sont décernés.
Arrêt entre la Grand Roue et l’entrée du Plateau des Poètes. Des candidats sont invités à exercer leur fore et leur habileté pour taper avec une masse sur une enclume et provoquer une explosion assourdissante. Linda s’y prend à deux fois !
Je reviens sur certains panneaux qui ont arrêté mon regard. Celui, des BTP, installé sur une remorque ne nécessite pas de commentaire, il se suffit à lui-même.
Plus discret cette conseillère d’orientation fait état des menaces qui pèsent sur son secteur. Un autre manifestant rappelle l’appréciation générale « Quand tout sera privé on sera privé de tout »
Ah oui, une vue d’ensemble du défilé ? Comme pour la photo du BTP je me sers sur le compte Facebook de Lucien. C’est qu’il faut un travail collectif pour cette affaire.
Enfin nous voilà rendus devant la sous-préfecture. L’entêtement du pouvoir à refuser ce que réclament majoritairement les gens ne peut s’expliquer que par la surdité et la cécité que leur impose la logique du profit via l’exploitation capitaliste à laquelle il est soumis. Cela renvoie à une question de fond sur la nature de notre société et de l’impasse à laquelle elle nous conduit.
Jacques Cros