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organiser une resistence, une lutte contre ce qui peut paraitre inexorable est deja quelque chose d
Par revesolution, le 15.09.2019
l
Par Anonyme, le 27.05.2019
je voudrais bien ecrire mais il n'apparait que ce petit cadre alors tant pis je vais l'utiliser.
l e mouvemen
Par Anonyme, le 24.01.2019
le mouvement des gilets jaunes à pris sa source dans le mécontentemen t d'une grande partie de la population;
Par Anonyme, le 23.01.2019
oui, une enquete s,impose.... http://revesol ution.centerbl og.net
Par revesolution, le 25.11.2018
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Date de création : 03.03.2015
Dernière mise à jour :
20.09.2025
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Des fonctionnaires européens réfléchissent aux manières de sanctionner l’ancien président de la commission parti chez Goldman Sachs. Ils voudraient suspendre la généreuse pré-retraite que l’UE verse au Portugais depuis avril 2016. Mais son successeur, Jean-Claude Juncker, semble sur la défensive : il s’est contenté de dire que l’affaire lui « pose problème ».
De notre envoyé spécial à Bruxelles. Il a fallu attendre trois longues semaines pour que Jean-Claude Juncker s’indigne. Le président de la commission européenne a fini par critiquer, du bout des lèvres, le choix de son prédécesseur, José Manuel Barroso, de devenir conseiller pour le géant de la finance américain Goldman Sachs. Dans un entretien au quotidien belge Le Soir du 30 juillet, le Luxembourgeois a déclaré : « Le fait que Barroso travaille pour une banque ne me gêne pas trop. Mais pour celle-là, cela me pose problème. […] Il faut choisir son employeur. »
À l’image du texte de Defraigne, le débat sur les manières de sanctionner Barroso est en train de s’intensifier, à Bruxelles. Pour beaucoup de fonctionnaires, c’est l’affaire de trop. Des employés de plusieurs institutions européennes (pas seulement de la commission) ont ainsi lancé une pétition – qui peut être signée par n’importe quel citoyen de l’UE. Ils dénoncent « un nouvel exemple de “pantouflage” irresponsable, très préjudiciable aux institutions communautaires et, bien que pas illégal, moralement malhonnête ». À leurs yeux, l’argument du respect de la « cooling off period », et de la soi-disant légalité du processus, ne suffit pas. Ils déplacent le débat, sur le terrain des traités. Ils citent en particulier un article peu connu, le 245, qui mentionne les obligations qui incombent aux responsables européens « pendant la durée de leurs fonctions, et après la cessation de celles-ci »:
D’autres collectifs issus de la « bulle » bruxelloise sont eux aussi montés au créneau, ces derniers jours, en s’appuyant sur ce même article 245. Le syndicat Union pour unité (U4U), « choqué[par cet] événement qui pourrait rendre encore plus impopulaire la construction européenne », exhorte Junckeret son collège des commissaires à formuler « une déclaration forte » et prendre « une décision appropriée sur l’engagement des plus hauts dirigeants de l’UE à l’égard de l’intérêt général des citoyens européens ».
Du côté du parlement européen, un « intergroupe » (c’est-à-dire une réunion informelle d’eurodéputés, tous partis confondus, sur des enjeux thématiques précis) consacré à la lutte pour la transparence et contre le crime organisé, a lui aussi fait parvenir un courrier à Juncker, lui demandant de « lancer une procédure légale sur la base de l’article 245 ». Cette lettre est signée par des députés de sept des huit groupes politiques de l’hémicycle de Strasbourg, y compris d’un élu de la droite du PPE, la famille politique de Barroso (qui s’est toutefois montrée très discrète sur le sujet jusqu’à présent). De manière plus générale, nombre d’eurodéputés ont déjà exprimé leur indignation dans l’affaire Barroso, la plupart réclamant une extension – plus ou moins importante, jusqu’à cinq ans – de la « cooling off period », à l’instar des socialistes français, ou du groupe des Verts.
Si Juncker rechigne à condamner fermement l’embauche de Barroso, c’est aussi qu’il semble ne pas avoir compris le fond du problème. Dans l’entretien au Soir, il introduit une distinction plutôt inattendue entre le fait de partir travailler pour « une banque », et partir travailler pour « Goldman Sachs ». Le géant de Wall Street n’est bien sûr pas n’importe lequel des établissements financiers, et il a joué un rôle sulfureux dans la crise des dettes souveraines qui a secoué l’Europe à partir de 2008 (lire l’enquête de Martine Orange sur Les hommes de Goldman Sachs).
Mais l’enjeu dépasse largement la seule banque d’investissement américaine. Il concerne l’ensemble des cas de « revolving doors », ces portes tournantes entre public et privé qui sont légion à Bruxelles. Les polémiques sont régulières, et leurs effets dévastateurs auprès de l’opinion. Il n’y a que Jean-Claude Juncker qui semble ne pas l’avoir encore compris. À l’été 2014, l’eurodéputée Sharon Bowles, qui présidait jusque-là la commission des affaires économiques et financières, un poste clé pendant la crise financière, a rejoint la City. L’an dernier, la Néerlandaise Neelie Kroes (ex-commissaire à la concurrence, puis au marché numérique, durant les mandats de Barroso) est devenue conseillère spéciale pour l’Europe d’un autre fleuron de la finance américaine, Bank of America Merrill Lynch. Pas plus tard qu’en mai 2016, c’est Uber, le très controversé service de réservation de voiture avec chauffeur, qui l’a débauchée.